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Rencontre du nième type
Je vais relater un dialogue que j’ai eu avec une flicaille du coin de belfort.
Voilà, donc je me trouvais à la fête de la musique à Belmany (d’ailleurs je vois pas pourquoi on s’est retrouvé là). En ces lieux désolés de bonne musique, il y avait des vieux, des enfants, des parents et quelques rares jeunes; dont nous. Nous imaginons tous mal, un flic alpaguant une vielle personne pour lui lancer d’un ton supérieur « Eh sale vieux, tiens j’ai envie de t’emmerder un peu parce que je m’fais chier! T’as fumé non? Mais siiii, t’as pris quelquchose hen! Allez, tes papiers steplais. ON DIT MONSIEUR ! » (Dans ce métier qui peut en certaines circonstances être bien éthéré et croupissant cette situation est fréquente!) Mais nous n’avons aucun mal à visualiser cette scène avec des jeunes. Et, comme nous l’étions (jeune), c’est bien nous qu’on alla importuner.
Donc, je marchais sur la route le short tombant comme un futal, riant avec un pote (brefun pur instant de bonheur insouciant), lorsqu’une camionnette bleutée s’approcha vicieusement, très lentement. Jusque là je n’avais rien contre cette voiture (même si…), donc je me poussais innocemment de la chaussée pour continuer ma route sur le trottoir. « Bonsoir » dirent-ils à une amie juste devant moi, je réponds enthousiaste « bonsoir ». Et là ils stoppèrent mon élan et celui du pote derrière moi, « Eh, vous faîtes quoi sur la route, il fait nuit, il est une heure (il était 12H20: il faut savoir que le flic est en avance sur son temps), il y a des voitures qui descendent! »
C’était vrai, mais en me resituant dans le contexte j’avais à l’esprit que les voitures en question roulent en général à 5km/h par temps de fête et un rapide coup d’œil vers le bas de la rue me conforta dans l’idée que tous en faisaient autant que nous. Ce que je lui dis: « Mais tout le monde marche sur la route (Eh oui pourquoi nous avoir choisi nous?).
-On dit pas « ouais » on dit « oui »! Voilà ce que ce brave homme me répondit. A cette phrase gravement déviante je me devais de réagir.
-J’ai pas dis « ouais »!
-Qu’est-ce qui a de marrant? demanda-t-il sèchement à mon camarade qui souriait et toussotait de rire.
-Rien! » Une telle situation face à une tête de cake pareille ne peut que me désopiler. Donc, je rigolais légèrement. Ce qu’il remarqua.
« Ah ça te fais rire hein!
-Non, hmm c’est pas ça! M’exprimai-je noyé dans le rire.
-Nan mais vraiment ça vous amuse!
-Fh eiek,n dsikjbneib isjne ijsi!
-Pardon? (Je n’avais pas vraiment compris).
-Bon allez barrez vous!
-Mhffo k!
Puis on s’en est allez.
Voilà, tout ça pour dire que après les groupes de UM-PAPA (ça s’écrit comme ça ?), les racailles en mal de respect et les drôles mecs complètement grillés, il reste heureusement les gendarmes pour assurer une attraction de secours, une des rares à rester encore vraiment comique dans les soirées de désolation, donc je tiens à les remercier…Merci!
Phil.