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Defdump Vs Soulfly 19-03-06 Paris Bataclan (Interview)

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Concerts - Defdump Vs Soulfly 19-03-06 Paris Bataclan (photo Dav - Rockalsace) 



Interview de Defdump

 

Nous sommes avec les quatre membres de Def dans leur loges qui sont Marc (guitariste), Pascal (Chant), Félix (basse) et Vincent (Batterie).

 

RockAlsace : Racontez-moi, en quelques mots, votre historique :

 

DefDump : Le groupe a été crée en 1994 au Luxembourg. Marc et Pascal sont les piliers du band. Vincent est le dernier venu il y a 2 ans. Nous allons sortir notre 3eme album qui vient d’être masterisé cet été. Nous avons fait environ 500 concerts dans 25 pays européen ! Nous sommes un peu des stars en Lituanie car un label local nous y produit. Il y a juste en Espagne et au Portugal où on n’a pas tourné mais ça aurait pu se faire en continuant la tournée avec Soulfly (Ndrl-ils ont fait les 3 dates françaises; Lille, Strasbourg et Paris) mais ça n’a pas pu se faire.

 

RA : Quelle a été votre évolution musicale depuis toutes ces années ?

 

DD : À la création du groupe on ne savait pas jouer du tout. On a appris et au bout de 2 ans on a sortit notre premier album. Au début on faisait du hardcore old school alors qu’aujourd’hui on pourrait dire du new school mais l’important, au-delà des étiquettes, c’est qu’on développe une identité propre où on intègre nos très larges influences. On ne se fixe pas de barrières dans ce qu’on produit comme la conseillé Nikos Aliagas (de la star’ac) à Pascal (cherchez pas à comprendre).

 

RA : Pouvez-nous parler de la scène Luxembourgeoise, qui est très peu médiatisée ?

 

DD : Ce qui faut dire d’abord c’est que le Luxembourg est un très petit pays, 400 000 habitants mais malgré cela il y a beaucoup de groupes et de talents mais le problème est le manque de structures (labels, salles de concerts…). Alors chacun fait unpeu avec ses moyens, par exemple il nous arrive de jouer dans des squats. Donc c’est vrai que très peu de formations réussissent à s’expatrier en dehors du pays. Mais ça commence à bouger et à se dynamiser. Ce qui est sûr c’est que par rapport aux productions françaises nous ne disposons pas du même marché intérieur.

 

 

RA : Quels souvenirs vous ont marqués depuis cette dizaine d’années ?

 

DD : Ben déjà la tournée avec Soulfly c’est énorme car jouer avec un groupe que tu écoutes et que tu es fan ça n’arrive pas tout les jours ! Sinon on a bien aimé les concerts en Alsace comme à Sélestat (au Tigre et au Tanzmatten) ou à la Laiterie mais ça c’est dit pour faire plaisir à ‘Tam Rock’ ;) . L’accueil en Lituanie ça fait quelque chose aussi ! Il y a aussi des supers souvenirs de festivals comme le Furie Fest à Le Mans. Et bien ce soir une date comme le Bataclan reste un bon moment…

 

…malgré la régie qui les sommes (vers 22h30) de ranger leur matos dans leur van.

 

RA : Pour finir, quels conseils donneriez-vous à un groupe qui a envie de percer ?

 

DD : De travailler,de répéter inlassablement et d’y croire toujours.

Après un tel exemple de persévérance nous les quittons en leur souhaitant les meilleures choses à venir, ce qui je suis sûr, ils ne tarderont pas à voir venir.

 

Kalimero

(Voir la critique du concert...)