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Kill the Young à
Le trio mancunéens était attendu dans cité du Lion, vendredi soir dernier. On sait que les trois jeunes frères ont un peu trouvé « asile » en France puisqu’ils ont été découverts et signé sur un label français Discograph. Ce qui leur a permis de vendre autant de disques (je parle uniquement pour le premier album) dans l’Hexagone que dans le reste de l’Europe ! Mais en dehors de ces seuls faits, Kill The Young n’en reste pas moins un groupe aux caractéristiques bien anglaises. Détail de la soirée :
Les bisontins de Tennisoap sont chargés d’ouvrir le bal dans une Poudrière assez bien remplie, et plutôt jeune. Leur rock mélodique apparait à mon goût un peu trop actuel : l’exemple du chant est flagrant, des intonations et des envolées qu’on entend beaucoup ailleurs. Ceci étant dit ca sonne plutôt bien avec un 2eme guitariste bien inspiré et malgré une batteuse moyenne derrière ses futs. D’ailleurs ce que l’on peut entendre sur scène me semblait moins « carré » que sur leur démo…Serait-il un brin surproduit ??
Mais ca reste un groupe prometteur qui a de l’idée et de l’envie, à suivre…
Puis c’est au tour des lyonnais d’Apple Jelly de prendre d’assauts les planches. Avec une moyenne d’âge plus avancée que leurs prédécesseurs, ils font preuve d’une maîtrise bien plus nette de leur répertoire. Je ne dis pas que leur style est plus original mais l’expérience parle et ils vont droit à l’essentiel. Des riffs électro-rock basiques, des mélodies simples pour un live plutôt vivant grâce à un chanteur aux tendances « morrisoniennes ». Allant du disco-rock au trip hop mélodique, Apple Jelly fait valoir ses compositions, certes peu originales mais bien ficelées. Un set bien sympathique mais très peu suivit par le public.
Ce sont alors les Kill The Young qui font leur entrée et compte bien dès les premières notes montré qui est le patron ici ! C’est l’occasion pour moi de démontrer ma thèse sur la différence entre rockeurs anglais et rockeurs français. Il suffit de voir ce groupe sur scène qui est un cran au-dessus des deux têtes d’affiches pour comprendre. Tant au niveau de la technique que de la composition. Et pourtant les trois frères anglais étaient les plus jeunes de la soirée…Le pire c’est que malgré leur talent, ils trouvent difficilement écho dans leur propre contrée vu l’énorme concurrence. Tout cela pour vous dire que les groupes français n’ont qu’a bosser s’ils veulent faire de la bonne musique (et surtout en vivre) car il n’y a que cela qui paye. On peut alors se féliciter d’avoir que les groupes de babyrockeurs français assure la relève quoi que puisse dire certains jaloux…
Sinon, ce concert ne restera pas dans les annales de
Finalement les frères Gorman auront bien kill the youngs de la poudrière ! Et des fois il ne vaut mieux peut être pas chercher à comprendre ce que je dis…
Kalim.